Dans son dernier sondage, "Les professionnels et la route", réalisé pour le groupe d'assurance MMA, l'IFOP alerte sur le fait que le risque routier professionnel apparait « plus que jamais sous-estimé ». Cette étude reprend les grandes causes de cette évolutions et propose quelques pistes d'actions pour prévenir de ce risque.
Au premier rang des préoccupations : l’utilisation du smartphone au volant, en nette augmentation depuis 10 ans. Un usage « ordinateuresque » du téléphone portable qui interpelle, à l’heure où 25 % des actifs qui effectuent des déplacements professionnels au moins une fois par jour considèrent aujourd’hui leurs véhicules connectés comme un « deuxième bureau ».
Au second rang, la vitesse toujours. 41 % disent rouler souvent ou parfois au-dessus de la vitesse autorisée, souvent pour tenir le temps de travail ou pour concilier obligations professionnelles et privées.
Au troisième rang s'ajoute la fatigue, avec 80 % des sondés qui déclarent avoir déjà conduit en étant fatigué sur un trajet professionnel.
Cette étude doit donc interroger à partir de l'évaluation des risques professionnels, l'organisation du travail, les temps de travail et la prise en compte de l'activité de conduite dans l'activité de travail. C'est aussi un questionnement sur la dématérialisation et la digitalisation du travail, avec aujourd'hui l'accès à une technologie qui nous permet de rester connectés partout et en tout temps.